miércoles, 18 de septiembre de 2013

Humour et FLE

Humour et FLE : Vidéos

L’humour est une composante culturelle importante. De ma propre expérience d’apprentissage des langues et de vie à l’étranger, c’est une vraie barrière parfois ! On se sent très seul quand on est l’unique personne à ne pas rire à une table de 10  : soit parce qu’on n’a pas saisi le jeu de mots, soit parce qu’on ne possède pas le bagage culturel nécessaire (cet implicite partagé). Lorsque, enfin, j’ai commencé à comprendre et à rire moi aussi , je me suis dit que je m’étais pas mal “mexicanisée”.
Si cela demande du travail, des rencontres et du temps … Je pense que l’on peut pour autant sensibiliser nos apprenants à cette dimension en introduisant des documents authentiques dans une séquence et en les accompagnant dans la compréhension. Et si cela ne les fait pas rire, peu importe, ils se poseront plein de questions sur les Français qu’ils ne trouvent pas drôles …
Alors, voici quelques documents qui peuvent permettre d’aborder le sacro-saint humour.

Humour et travail (B1+/B2)

Anne Roumanoff, L’entretien d’embauche

http://www.youtube.com/watch?v=D_ZHZHHQaq4

Ce sketch à l’avantage de faire beaucoup parler les apprenants puisqu’il traite d’un thème partagé :  le stress de l’entretien d’embauche. Si l’entretien est lui culturel, l’émotion est partagée. (En parlant d’émotions, je vous renvoie au très bon article paru en début de semaine “Émotions et créativité dans les apprentissages” )
Je l’ai utilisé avec des B2 lors d’une séquence sur le travail en France ( lettre formelle, curriculum et simulation d’entretien) . Je n’avais pas prévu de questionnaire particulier mais il assez simple à comprendre et il a libéré la parole sur les ressentis. Beaucoup d’échanges sont nés du visionnage.
Je l’ai appréhendé comme un moment de discussion et d’échange, non pas comme un exercice sur les stratégies de compréhension.

Humour et actualité (à partir de B2) 

Les guignols de l’info, Canal +

Bien sûr, Quand on aborde les médias en France, je pense aux Guignols (petite messe du PAF français). D’un côté, je me dis que je ne peux pas ne pas en parler à mes apprenants mais de l’autre je me rends compte de la difficulté à comprendre du fait de l’implicite culturel, des connaissances à posséder sur le monde politique français aussi.
J’ai donc lors de séquences sur l’actualité, l’information et les médias fait le choix d’introduire de courtes vidéos où apparaissent des personnages internationaux et de travailler sur la représentation de l’autre d’un point de vue français. Je vous propose un court extrait d’Obama et Hollande ( il y a plein de choses à dire non ? ). L’autre avantage des Guignols consiste à aborder le thème de la liberté des médias, le droit à la caricature;  sujet de débat qui peut parfois être animé.
Petit conseil : Faites attention à bien sélectionner les extraits que vous utilisez. L’objectif n’est pas de choquer les apprenants que vous avez en face de vous, parfois le langage est très familier  et certaines thématiques peuvent être polémiques. Enfin, Rien que le titre “les Guignols” peut vous permettre un petit détour culturel vers Lyon. (Pensez d’ailleurs au très bon magazine LCF avec le n°2 sur cette ville)
Séquence Obama et Hollande : 0:39 à 1:20
Veuillez installer Flash Player pour lire la vidéo

Humour et langage familier (B1+/B2) 

Florence Foresti, les horaires de bureau

Certains sketchs de Florence Foresti sont de bons moyens d’aborder des thèmes traités en cours (famille, travail etc.) mais la prédominance du langage familier m’a amené à les introduire dans une séquence sur ce type de langage. Je vous donne un exemple avec les horaires de boulot, qui sans un travail préalable, risque de ne pas être limpide pour les apprenants.

Humour et jeu de mots (à partir de B1) 

Raymond Devos, Caen

Et pourquoi pas un classique, bien écrit et à devenir fou ?
Pensez à faire travailler les apprenants  sur les villes françaises en amont. (Laissez-leur une carte sous les yeux d’ailleurs et n’hésitez pas à leur donner ce texte écrit par la suite.) Ce que j’aime dans ce texte :  grâce à une diction claire et avec un support pédagogique, il laisse la porte ouverte à la compréhension du double sens et sensibilise les apprenants aux jeux de mots.


AuteurCéline

Formatrice en FLE, diplômée de l’université de Grenoble. J’ai enseigné en France et dans divers pays hispanophones dont le Mexique (mais de retour en France depuis quelques mois) J’ai l’habitude d’intervenir auprès de divers publics (universitaires, public en insertion professionnelle, alphabétisation). Spécialisée dans l’ingénierie de la formation et l’intégration des TIC, je suis passionnée par la création pédagogique.

1/ Interactifle  (niveaux A1 et A2)

interactifle

Interactifle, le meilleur site de ressources TBI/TNI en FLE !
Comment l’utiliser ?
Cela demande un peu plus d’anticipation mais pas beaucoup de temps non plus. Vous devez télécharger à l’avance les fichiers Notebook et les tester, bien sûr. Il y a beaucoup de choix : soutien linguistique, lexique, phonétique, jeux. Parfois, il y a aussi des fiches « papier » à imprimer pour que les apprenants gardent une trace de ce qui aura été fait. Les fichiers incluent des images, du son, voire des vidéos, des jeux…

2/ “Mon album photo” (tous niveaux)

mon album-fleDe nombreux apprenants ont un compte Facebook, ou une boîte e-mail, donc souvent des photos personnelles à « portée de clic ». Pourquoi ne pas en profiter pour les leur faire présenter aux autres ou pour répondre aux questions que les autres leur poseront à ce sujet ? Parler de soi facilite souvent le « déblocage » de la parole !
Comment l’utiliser ?
En fonction de votre objectif, demandez-leur de montrer aux autres une photo de leurs amis, ou de membres de leur famille, ou encore d’un lieu de vacances, etc. Ils peuvent décrire, expliquer, raconter, faire deviner…
Chaque personne vient à tour de rôle au tableau, et décrit sa photo. Les autres lui posent de questions complémentaires. On peut aussi imaginer que la personne ne réponde qu’aux questions des autres, ce qui favorise l’interactivité. La personne qui est au tableau peut noter des mots importants à côté de la photo pour que les autres mémorisent le vocabulaire.

3/ ”Le ciné les yeux fermés “ (à partir du niveau B1)

cinema-fleIl va s’agir de découvrir des bandes annonces de films, sans le son et de les commenter.
Comment le faire ?
Deux ou trois apprenants sélectionnent une bande-annonce de film, par exemple sur le site http://www.allocine.fr/. Cela peut être bien qu’ils l’aient regardée avant le cours, ou alors, prévoyez un moment en salle informatique pour que tous les groupes aient le temps de choisir et de visionner une bande-annonce. Mais un choix « en direct » est également possible si les apprenants sont rapides.
Chaque groupe va décrire sa bande-annonce, « en direct », tandis que tous les autres apprenants vont se cacher les yeux. Le groupe explique tout ce qu’il peut voir dans l’extrait, aussi précisément que possible. Mais, pour pimenter un peu tout ça, ils vont introduire 2 informations fausses. Ensuite, on va montrer de nouveau la bande-annonce et les apprenants qui avaient les yeux cachés vont essayer de trouver quelles sont les informations inventées. Pour terminer, on peut regarder la bande-annonce avec le son et les apprenants peuvent donner leurs impressions sur le film.

4/ “On échange les rôles ! “

(tous niveaux du moment que les apprenants sont à l’aise avec la technologie)

Oui, oui, vous avez bien compris ! Vous allez laisser votre rôle à vos élèves ! Ils vont créer des activités sympathiques avec Notebook (ou un autre logiciel) et les faire réaliser aux autres apprenants ainsi qu’à vous-même !
Comment le faire ?
Une fois que vous saurez créer quelques activités (anagrammes, memory, vortex, quizz…) avec votre boîte à outils Notebook (ou autre logiciel), montrez aux apprenants comment vous faites. Et donnez-leur la mission de créer un exercice de révision, sur les points de vocabulaire ou de grammaire vus à la séance précédente, par exemple. Ils feront ensuite faire leur activité aux autres. Et peut-être qu’ils vous feront découvrir des activités et des astuces techniques que vous ne connaissiez pas encore !
Exemple d’activité créée facilement avec un l’outil « anagramme » de la boîte à outils. Il faut mettre les lettres dans l’ordre pour reconstituer un mot, en s’aidant si nécessaire de l’indice :
notebook fle


AuteurGabrielle

Enseignante de FLE, j’ai été en poste en Lettonie et en France. Je travaille actuellement dans une école Eurocentres, à Amboise, qui est aussi centre d’examen de DELF, auprès d’un public de tous âges et de toutes origines. Les possibilités qu’offre Internet pour l’apprentissage du français, ainsi que la conception de documents pédagogiques, me passionnent. C’est pour cela que j’ai créé le blog d’auto-apprentissage par la compréhension orale http://gabfle.blogspot.com il y a 5 ans. J’ai également eu la chance de contribuer à la conception du manuel Agenda 3 d’Hachette FLE.

1/ Les sites d’activités en ligne 

ressources en ligneIl y a de nombreux sites Internet de FLE qui se prêtent fort bien à une utilisation sur TNI/TBI. Si votre classe est un peu nombreuse, laissez des petits groupes d’apprenants réaliser des activités en autonomie sur ces sites, pendant que vous pouvez vous consacrer au reste de la classe. Si vous avez un petit groupe, mettez-vous de côté et laissez les apprenants réaliser les activités que vous leur aurez suggérées, négocier, discuter, s’entraider.
Liste (non exhaustive !) de sites avec activités autocorrectives :
Les sites de Thierry et Anne Perrot :

Les ressources de TV5MONDE :
Autres sites :

2/ Exploiter le site « Vie de merde » 

(à partir du niveau B1 ou B1+)
Image_VDMVous connaissez sans doute ce site (http://www.viedemerde.fr/) où on peut raconter en quelques mots ses petites mésaventures. Pourquoi ne pas jouer un peu avec pour enrichir son vocabulaire ?
Comment le faire ?
Après une découverte du site (imaginez peut-être un petit travail de compréhension écrite à partir de quelques textes), faites former des binômes dans la classe. Chaque binôme devra choisir une « vie de merde » aléatoirement (cliquer sur « VDM aléatoire » en haut du site), la lire très rapidement, y effacer 3 mots avec les outils graphiques, et demander aux autres de deviner les mots qui manquent. Le groupe doit être capable de lire vite, de réfléchir rapidement, ça doit être une petite activité dynamique qui réveille la classe !
Cela permet aussi de travailler le lexique familier, les tournures informelles.
Petite info : une mini-série télé VDM est sortie le 19 août 2013 !

3/ Le « jeu du menteur » en images

(à partir du niveau A2+)
plage-menteurLe jeu du menteur, Céline en a déjà parlé récemment sur T’enseignes-tu (voir article :4 activités PO)  donc vous le connaissez, a priori. Je vous propose une variante en images !
Comment le faire ?
Chaque apprenant prépare à l’avance deux photos de deux destinations de vacances, une où il est allé, une autre qu’il n’a jamais visitée. Il doit monologuer deux minutes par image pour raconter ses vacances, et donc tout inventer à propos de l’une des photos. Les autres lui posent des questions afin de le tester et de trouver quelle est la vraie histoire, et quelle est celle qui est fausse.

4/ Le « dessiner c’est gagner »

(plutôt niveaux A1 et A2)
C’est un grand classique de l’enseignement. Les adultes l’apprécient souvent autant que les enfants… Cela peut être très utile pour réviser du vocabulaire concret, sur certains thèmes donnés.
Comment le faire ?
On a donc dit que vous n’aviez pas eu le temps de préparer le cours. Mais par contre, vous avez toujours un bon stock de petits papiers avec vous ! Demandez d’abord aux apprenants de noter chacun 5 ou 6 mots sur un ou plusieurs thèmes donnés. Vous pouvez le faire vous-même mais c’est mieux s’ils le font eux-mêmes, cela leur permet de chercher dans leurs cours, de réviser en même temps. S’il y a plusieurs fois le même mot, ce n’est pas très grave ! Rassemblez tous les papiers. Constituez au hasard 3 ou 4 groupes. Et à tour de rôle, les apprenants viennent au tableau, piochent un papier, dessinent le mot et le font deviner à leur groupe. Les groupes gagnent un point s’ils trouvent ce dont il s’agit. À la fin, on félicite le groupe qui a totalisé le plus de points !


AuteurGabrielle

Enseignante de FLE, j’ai été en poste en Lettonie et en France. Je travaille actuellement dans une école Eurocentres, à Amboise, qui est aussi centre d’examen de DELF, auprès d’un public de tous âges et de toutes origines. Les possibilités qu’offre Internet pour l’apprentissage du français, ainsi que la conception de documents pédagogiques, me passionnent. C’est pour cela que j’ai créé le blog d’auto-apprentissage par la compréhension orale http://gabfle.blogspot.com il y a 5 ans. J’ai également eu la chance de contribuer à la conception du manuel Agenda 3 d’Hachette FLE.

Activités pour le Tableau numérique

1/ Le « double remue-méninges » :(tous niveaux)

Pour préparer une activité de compréhension ou de production ou favoriser la mémorisation du lexique, tout le monde a déjà fait faire des remue-méninges aux apprenants. Mais là, on va créer deux groupes en compétition pour trouver un maximum de mots sur un thème donné.
Affichez votre page de logiciel (Notebook ou autre) en double page. Placez un tableau « classique » mobile ou bien un paravent perpendiculairement au tableau numérique, de façon à séparer les deux parties. Faites deux groupes dans la classe (c’est le moment de sortir vos cartes de Uno* !). Donnez un temps précis aux apprenants pour écrire le maximum de mots liés au thème donné. Précisez-leur qu’ils doivent se passer le stylet et se proposer des mots, à voix basse bien sûr, pour que l’autre groupe ne les entende pas. À la fin du temps imparti, on regarde les mots écrits, on compte les points (il est possible de ne compter des points que pour les mots que l’autre groupe n’a pas trouvés) et on félicite les vainqueurs !
*Lien vers http://tenseignes-tu.com/analyse-des-pratiques-fle/pratiques-de-classe-2/5-astuces-de-prof-de-fle/
Image_remue-méninges

2/ Le « pendu » : (tous niveaux)

Encore un grand classique revisité !
pendu-TBIComment le faire ?
Comme pour le « dessiner c’est gagné », demandez aux apprenants de noter des mots, mais aussi des expressions ou des phrases sur des papiers (« Comment tu t’appelles ? » sera plus intéressant que « s’appeler », « Je me suis promenée dans la forêt » sera plus utile que « promenade », etc.), et ce, en fonction des objectifs de votre séance / séquence pédagogique. Rassemblez tous les papiers. Vous pouvez faire jouer les apprenants en équipes ou individuellement. Chaque apprenant vient à tour de rôle au tableau ; il pioche un papier, trace des traits correspondant au nombre de lettres de l’expression ou de la phrase. Les autres proposent des lettres. Si elles sont dans le mot ou l’expression, la personne au tableau complète les espaces, sinon, elle dessine un trait du Pendu ! On note les points au fur et à mesure et en fin de partie, on détermine qui a gagné !

3/ S’orienter dans l’espace et décrire des lieux avec Google Street View : (plutôt niveaux A1 et A2, mais on peut mettre plus de contraintes pour les niveaux plus avancés)

Google Street View est un outil qui fonctionne avec Google Maps. On peut l’utiliser pour remplir les objectifs « indiquer des directions », « décrire des lieux ». Il faut préalablement avoir travaillé les aspects linguistiques correspondant à ces objectifs, évidemment.

GSV-FLE
 Comment l’utiliser ?
 Demandez aux apprenants de choisir un lieu qu’ils connaissent bien et qu’a priori les autres ne connaitront pas ou pas trop. Ils se placent dans cet endroit (sur Google maps, ils sélectionnent l’endroit, ensuite, à gauche, dans l’option « plus », ils choisissent « street view » et on peut ainsi visualiser l’endroit photographié). Par exemple, ils montrent leur maison (si elle est référencée dans « GSV ») puis décident d’une destination (leur école si elle est dans le quartier, le logement un ami qui habite à quelques centaines de mètres, etc.). Ils donnent les instructions aux autres pour qu’ils se rendent à la destination choisie : « tourne à droite », « continue tout droit », « reviens en arrière », « passe devant le supermarché », « prends la première rue à gauche », etc.
 Il est également possible de demander aux apprenants de présenter un lieu qu’ils connaissent (leur quartier, leur ville par exemple), ça fonctionne d’autant mieux si la classe est composée de personnes de diverses nationalités.
 Petit conseil : testez l’outil vous-même avant pour pouvoir aider les apprenants techniquement si nécessaire !

4/ « Le QAQOQAP » (quoi avant qui où quand après pourquoi) : (niveaux A2 à C2)


journaux gratuitsÀ partir d’un titre d’article d’actualité, les apprenants font un remue-méninges pour imaginer de quoi parle l’article.
Comment l’utiliser ?
Avant le cours, lisez rapidement un journal en ligne. Copiez (sur une page Notebook) des titres d’articles récents qui vous semblent convenir au niveau de votre groupe, n’oubliez pas de copier aussi l’URL de chaque article. Vous pouvez utiliser un portail comme Yahoo! ou bien un site comme 20 minutes. L’avantage est qu’on y trouve des articles courts et écrits dans un français relativement accessible. Mais tout dépend du niveau de votre classe et de vos objectifs, évidemment.
Durant le cours, expliquez aux apprenants qu’ils vont découvrir des titres d’actualité et qu’ils vont devoir imaginer le contenu de l’article qui va avec en respectant la contrainte « QAQOQAP » (trouver des éléments répondant autant que possible aux questions « quoi », « avant », « qui », « où », « quand », « après », « pourquoi »).
Selon vos objectifs, faites-leur présenter oralement ou par écrit leurs idées. Si vous choisissez de leur faire rédiger l’article, ils peuvent le taper sur le TBI, ou l’écrire manuellement et le projeter au tableau avec la « caméra ». Ensuite, on lit l’article ou les articles d’origine et on compare les deux versions : pour cela, on peut demander aux apprenants de surligner dans l’article d’origine les éléments qui se rapprochent de ceux qu’ils ont trouvés.
Il est possible de donner des titres différents aux différents groupes qui se seront constitués dans la classe, afin d’avoir un panorama de l’actualité du jour.
Vous pouvez a contrario, si vous avez un petit groupe et que les apprenants participent facilement, ne choisir qu’un seul titre et demander au groupe de rédiger collectivement l’article. Pendant ce temps, une personne écrit ce que les autres proposent. Cela favorise la collaboration et la négociation entre apprenants.
On peut tout à fait réaliser la même activité avec des photos d’actualité, ou combiner article / photo comme documents de base.
Idées de sites à utiliser (votre choix de site dépendra du niveau de vos apprenants) :
-          http://www.20minutes.fr/ (ou .ch ou .be !)
-          http://www.directmatin.fr/
-          http://www.leparisien.fr/
-          http://www.lexpress.fr/
-          http://fr.yahoo.com/
-          http://fr.msn.com/


6 points clés du cours de FLE

C’est quoi un cours de FLE réussi ?

Quoi de plus gratifiant que de finir son cours et de sentir que nos apprenants ont construit des compétences de communication, sont parvenus à s’exprimer en réutilisant les éléments linguistiques (grammaticaux, structures, lexique) vus en cours et sortent de la salle de cours avec le sourire ?
Sans tomber dans le livre de recettes magiques pour réussir son cours de FLE, on peut tout de même dégager quelques constantes d’un bon cours de FLE. La liste qui suit n’est bien sûr pas exhaustive et restrictive et vos commentaires pour la compléter sont les bienvenus.
Le bon cours de FLE, c’est avant tout celui qui permet aux étudiants de développer et de construire des compétences pour communiquer, compétences qu’ils seront capables de réutiliser en contexte.C’est aussi un cours où les apprenants ne voient pas le temps passer et où plaisir de l’enseignant et plaisir de l’apprenant se conjuguent.
 Sur quels ingrédients repose donc cette alchimie du cours réussi ? Voici en vrac 6 points-clés

 1- Cohérence et faisabilité : deux mots-clés !

Les compétences générales et communicatives du cours sont clairement fixées. Les objectifs sont réalisables et en adéquation avec :
- le niveau des apprenants (ni trop difficile pour ne pas décourager complètement les apprenants, ni trop facile pour ne pas les démotiver et perdre leur intérêt dès la première activité).
- la durée du cours (les objectifs sont réalistes et permettent de laisser un temps à la fin du cours pour des questions, un bilan…)
- les conditions matérielles (rien de pire que de prévoir une séance avec un superbe document déclencheur en format vidéo et de se trouver sans rétroprojecteur, sans enceintes ou carrément sans ordinateur !)
- et les conditions humaines (connaître le nombre d’étudiants est fondamental pour organiser des moments de travail en sous-groupes, sachant qu’au dessus de 15 étudiants, les conditions sont moins favorables).

 2- Vive le travail en binôme et en sous-groupes !

groupeIl est en effet primordial de faire varier les modalités de travail et les formes d’interaction. Cela semble être évident, mais en tant qu’enseignant, nous reproduisons souvent les (mauvaises) habitudes prises lorsque nous étions nous-mêmes apprenants. Dans les méthodologies traditionnelles d’enseignement des langues, le professeur était le détenteur du savoir et de la parole. Les interactions se limitaient souvent à un échange professeur <> élève, écourtant ainsi le temps de parole de chaque apprenant. En faisant les comptes à la fin du cours, l’enseignant se trouvait être la personne ayant le plus parlé.
Les approches communicatives ont changé la donne et ont mis l’apprenant et la communication dans la classe au cœur du processus d’enseignement-apprentissage, que ce soit pour résoudre des situations-problèmes, pour interagir ou pour réfléchir sur l’élaboration des règles de grammaire… Donc, privilégions au maximum ces modalités de travail en binômes ou en sous-groupes ! Une fois ces habitudes de fonctionnement installées, les langues se délieront facilement, vos apprenants prendront un grand plaisir à communiquer entre eux et leurs compétences en communication orale s’amélioreront de manière significative.
 Concernant la constitution des groupes, vous pouvez constituer des groupes homogènes (apprenants de même niveau) ou hétérogènes (de niveaux différents).  Tout dépend de l’activité, de la phase de l’apprentissage (découverte, recherche, conceptualisation, réemploi…), etc.

 3- Le professeur : un véritable chef d’orchestre mobile !

La mise en place du travail en binôme ou en sous-groupes a pour corollaire un repositionnement du professeur qui se transforme en véritable médiateur et animateur. L’enseignant doit donc avant tout être capable de créer et de susciter des situations d’échanges motivantes en adéquation avec les objectifs du cours. Son rôle fondamental pendant les interactions sera donc de passer dans les groupes, tendre une oreille bienveillante pour venir en aide aux groupes, relancer la communication si besoin, aider à dépasser les obstacles, et éventuellement apporter des corrections personnalisées, le tout en fonction des besoins spécifiques qu’il identifiera in situ.

 4- Un savant équilibre : varier les activités langagières, tout en sachant les doser

Expression écrite fleIl est important de varier les activités langagières (les cinq principales activités langagières selon le CECRL étant la production de l’oral en continu, la production de l’oral en interaction, la réception de l’oral, la production écrite et la réception de l’écrit)au cours d’une même séance. Le dosage entre ces activités langagières au cours de la séance dépend bien entendu de la dominante (orale ou écrite) de la tâche finale, mais il semble tout de même important de les varier au cours d’une séance dans des modalités de travail différentes (voir point 2).

5-Être clair(e) dans la formulation de ses consignes.

Qu’elles soient écrites ou orales, les consignes doivent être claires et ne pas être un obstacle. L’objectif de la consigne est de mettre en action l’apprenant, de le conduire à mettre en place une procédure pour réaliser une micro-tâche.
Petits conseils : la consigne doit être concise, ne doit pas comporter d’obstacle linguistique (il faut donc privilégier les mots connus et les mots transparents) et doit viser une seule action de la part de l’apprenant (ex. Lisez / Complétez / Soulignez / Classez…). Personnellement, dans les documents écrits, je privilégie les consignes à l’impératif à celles à l’infinitif et j’essaye de les formuler en une phrase pour éviter les phrases alambiquées.
Une consigne = une procédure à mettre en place = une action => une réalisation.

 6- Avoir une attitude positive face aux erreurs

Les erreurs font partie intégrante de l’apprentissage : elles jalonnent la construction d’une nouvelle compétence de communication. Adopter cette attitude positive face à l’erreur (qu’elle soit dans la prononciation ou dans l’utilisation de structures linguistiques) ne signifie pas non plus laisser tout passer et ne rien corriger.
Le dosage des corrections apportées par l’enseignant dépend de nombreux facteurs, notamment du moment où l’erreur se produit.
Se produit-elle lors de la phase de découverte d’un nouveau point de langue, d’élaboration d’une règle de grammaire, des règles, de réemploi, de transfert dans une situation de communication ? Porte-t-elle sur un élément vu précédemment, sur le nouveau point abordé lors de la séance ? Est-elle récurrente ou ponctuelle ? etc…
Toutes ces questions sont essentielles et vont vous permettre de doser avec pondération vos corrections et de décider si vous les faites sur le vif ou en différé, en aparté (pour un étudiant) ou en groupe-classe. Elles vous permettent aussi de décider d’apporter une correction ponctuelle ou de mettre en place une séance de remédiation plus complète.
 En adoptant cette attitude positive face à l’erreur, les apprenants vont communiquer avec plus de confiance et vont oser s’exprimer, expérimenter, tâtonner, sans chercher dès le premier jet une expression parfaite.
Pour aborder cette question de l’erreur, je reprends souvent dans mes groupes l’expression usitée d’André Lamy  « l’erreur comme tremplin vers une expression juste » pour leur donner une représentation imagée de cette conception positive.

AuteurPauline


astuces de prof de FLE

astuces de prof de FLE (pas révolutionnaires mais utiles)

Voici 5 astuces de prof de FLE qui peuvent vous être utiles, à vous de me dire …

1. Le casse-tête des sous-groupes

uno


C’est humain, si vous demandez à vos apprenants de faire des groupes de 2,3 ou 4, ils vont toujours travailler avec les mêmes personnes. Pas terrible pour la dynamique de groupe.

J’ai résolu le problème avec des tirages au sort tout simples; mon préféré étant les cartes de UNO : Autant de cartes que d’apprenants et ça fonctionne pour toutes les tailles de sous-groupes si vous sélectionnez bien vos cartes. (même couleur, même numéro pour les groupes de 2 et mêmes  couleurs pour les groupes plus importants).

Maintenant, si j’ai le malheur d’oublier mes cartes à la maison, je me fais presque “engueuler” par mes apprenants.

2. La pause café qui dure, dure…


caféEn réalité, les apprenants sont fatigués . Ma solution du moment consiste à allonger avec eux la pause café selon deux ou trois modalités récurrentes (le café entre dans la salle avec nous) :

- En France, l’actualité de ces derniers jours commentée et analysée autour d”un bon café (je me répète, il est essentiel c’est encore une pause mais en français). / A partir d’un problème administratif (très souvent), on demande aux autres d’aider la personne qui se questionne. (Là, chacun y va de son expérience)

- A l’étranger, des petits papiers avec des questions basiques (le dernier film vu etc. )

- Un jeu de société.

3. Je manque de vocabulaire …


Je ne sais pas exactement combien de fois j’ai pu entendre cette phrase. Je propose donc une activité qui relève à la fois de la stabilisation du vocabulaire et de la prise de confiance. En réalité, l’enseignant ne fait pas grand chose, à part transcrire au tableau. Je conserve l’appellation fournie par Pauline (auteure chez T’enseignes-tu?) : le jeu du soleil.

On part d’une thématique (Le voyage, le travail etc.) inscrite au tableau dans un beau cercle. Je laisse 10-15 min de travail en sous-groupes aux apprenants pour qu’ils mobilisent et organisent en catégories le vocabulaire dont ils ont connaissance, suit une mise en commun. A partir de là, le thème est déroulé (parfois vers des directions auxquelles vous n’auriez jamais pensé).

Le grand avantage c’est qu’ils co-construisent (pour reprendre le vocable de l’approche actionnnelle) une fiche de vocabulaire qui fait sens pour eux (bien loin de moi les listes de vocabulaire que j’ai du mémoriser en lycée par exemple). Le point final de cette activité est très souvent : “eh bien, pour des gens qui manquent de vocabulaire …)

4. les stéréotypes ont la vie dure 

mexicain
Quel que soit le niveau, je me rends compte que les stéréotypes sur la France restent ancrés. A chaque fois que je récupère un nouveau groupe, je fais une séquence sur la “déconstruction” de ces images. Depuis peu, j’ai découvert que travailler à l’inverse c’est à dire à partir d’images stéréotypées des pays en présence était très intéressant. Je m”explique : dans mes groupes où plusieurs nationalités sont présentes, je pars à la recherche d’une image stéréotypée de leur pays et là en général, la parole se libère (C’est faux!, ah peut-être!, mais non!). C’est d’ailleurs souvent très drôle parce qu’ils ne s’attendent pas à ces stéréotypes et qu’ils s’en amusent beaucoup. Par la suite, il est beaucoup plus simple de travailler sur les images pré-construites sur les français.


 AuteurCéline
Formatrice en FLE, diplômée de l’université de Grenoble. J’ai enseigné en France et dans divers pays hispanophones dont le Mexique (mais de retour en France depuis quelques mois) J’ai l’habitude d’intervenir auprès de divers publics (universitaires, public en insertion professionnelle, alphabétisation). Spécialisée dans l’ingénierie de la formation et l’intégration des TIC, je suis passionnée par la création pédagogique.

viernes, 21 de junio de 2013


“Tecnologías de Información y Comunicación en la Educación”

Proyecto Final:
Diseño de un Ambiente de Aprendizaje.

                                                       Participante:                                                
               Celia Y. Escalona Vizcaíno.





 Este ambiente de aprendizaje está realizado pensando establecerlo en el Tec Milenio Campus Laguna, que se encuentra establecido en: Ruta del Águila # 2121 esquina Avenida Tec Milenio,  Ejido La Unión. Torreón, Coahuila C.P. 27367.Teléfono: (871) 705-2200.




La Universidad TecMilenio del Sistema Tecnológico de Monterrey, fundada en 2002, es un sistema universitario conformado por 30 campus y un campus en línea, que se ubican en 25 ciudades de México.
Tiene como Visión “Formar personas con propósito de vida y las competencias para alcanzarlo”.
Su comunidad está integrada por 34,000 alumnos; 3,500 profesores; 1,500 colaboradores y 27,000 graduados. Ofrece dos programas de Preparatoria, 15 carreras profesionales, 8 carreras ejecutivas, y 6 maestrías.
El Campus Laguna abrió sus puertas en septiembre del 2005.  Cuenta con Biblioteca, dos salas de Cómputo. Laboratorio de diseño gráfico, laboratorio de dibujo. Sala de manufactura. Cancha de basket  y de futbol.
Además se ofrecen talleres académicos y extra académicos, para los alumnos de preparatoria, profesional y maestría, tales como: Photoshop, microsip, corel, cisco, autocad.
Tiene dos programas de  preparatoria,  bilingue y tradicional. Se imparten 8 licenciaturas y 3 ingenierías. Así como tres maestrías. Además de las maestrías en línea.
El campus es nuevo y muy amplio.
Formo parte del personal docente desde hace dos años. Imparto la clase de Francés, 1,2 y 3,  tanto en preparatoria como en profesional.



Mi grupo de profesional Francés 2, del semestre pasado.


Problemática.
o   Se imparten clases en el aula de clases, estando los alumnos y el maestro presentes, como dije antes, hay computadora, cañón proyector y bocina en cada sala de clases.
o   Los horarios son predeterminados, siendo las clases por semestre.
o   Hace falta más interacción maestro-alumno.
o   Falta más capacitación a los maestros, aunque tenemos una al empezar a trabajar en la Universidad y se imparte un cuso en línea sobre manejo de Blackboard.
o   Así mismo,  falta preparar a los alumnos al manejo de la plataforma.
o   Haría falta trabajar con otros medios, tales como wikis, blogs.


Infraestructura Tecnológica.

 Equipo Informático.- Nuestro campus cuenta con dos salas de cómputo con 24 computadoras cada una. Existe una computadora para el maestro en cada sala de clases, o sea 22 computadoras.
En cada sala de clases hay cañones proyectores, bocinas y acceso a internet.
En la sala de maestros hay dos computadoras.
Todo el equipo informático cuenta con internet.  
Se puede acceder a internet desde cualquier lugar del campus. Pudiendo los alumnos tener acceso con sus laptops y otros medios electrónicos.
Se cuenta con dos plataformas virtuales. Una para subir calificaciones de tareas y exámenes y pasar lista. Y otra para las clases, donde subimos tareas y los alumnos a su vez suben sus tareas realizadas.  ƒ
Tenemos una biblioteca digital.
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Modelo Educativo.
o   El modelo educativo es basado en Competencias.

o   A partir del semestre siguiente  pienso usar ell modelo educativo de “aula invertida”.
¿En qué consiste este modelo educativo?
 En esta técnica se  invierte el modelo tradicional de enseñanza. Se dan las instrucciones online fuera de la clase y las  se realizan dentro de la clase.
En el nuevo modelo el profesor permanece a un lado siendo guía,  mientras  los alumnos trabajan en la clase.
El modelo requiere que los alumnos vean videos online en su casa, en su espacio privado, personal, que esté en constante comunicación con los otros alumnos y sus profesores realizando  debates online. Es en clase donde los conceptos se afianzan con la ayuda del profesor.
 La tecnología y las actividades de aprendizaje son dos componentes clave de este nuevo modelo. Ambos influencian el entorno de aprendizaje del estudiante de manera fundamental.
 Este modelo pretende que los alumnos vean los videos que creará el maestro, desde su hogar, para aprovechar los recursos tecnológicos actuales. También podemos usar videos que ya se encuentran en la red.

Herramientas Digitales.
Por este motivo es necesario el implementar el uso de nuevas tecnologías y sitios necesarios para ver los videos creados por el maestro, para discutir con otros compañeros y con el propio maestro o con el tutor.
Tenemos entre otras herramientas , las de uso gratuito, como Facebook,  a la que se puede ingresar desde la computadora, lap top, tablets, o ciertos teléfonos celulares. Esto es una ventaja, otra es que casi todos los estudiantes cuentan con uno de estos medios así como la gran mayoría cuenta con una cuenta de Facebook. Es un servicio gratuito.
Por este medio pueden interactuar maestros y alumnos, crear grupos, compartir archivos, libros, fotos, links, perfiles, etc.
Además de Facebook, existen otras herramientas disponibles en la red:



Estrategias de Uso.
Contamos en la nube con plataformas gratuitas que los docentes pueden utilizar, en ellas se encuentran videos educativos para compartir en las clases. Mencionaré algunas de ellas, esto no significa que sean las únicas que existen.
- Khan Academy                                                                  

- MIT OpenCourseWare 

- Ted.Ed 

- YouTube EDU

-
Coursera

-
Universidad de Standford


El uso que daremos a estos videos, además de los que creemos nosotros mismos, servirán de apoyo en nuestra clase, los alumnos veían el tema en casa y en el aula, se haría la tarea.






Celia Y. Escalona Vizcaíno.